La crise actuelle au Burkina Faso est due à une considérable détérioration de la sécurité, surtout à partir de fin 2018, à cause d’une recrudescence des violences perpétrées par des groupes armés non-étatiques et une augmentation des conflits intercommunautaires, en particulier dans les régions du Sahel, Centre-Nord, Nord et Est. Dans ces régions, la violence a causé des déplacements de population sans précédents dans l’histoire du pays. A la fin mai 2019, selon le CONASUR relayé par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires OCHA indiquait qu’environ 171 000 personnes étaient déplacées dans ces régions, s’ajoutant aux 25 000 réfugiés de la crise malienne déjà présents dans le pays depuis 2011. Environ 1 088 écoles et 37 centres de santé ont dû fermer dans les régions affectées par l’insécurité. Au niveau national, 587 000 enfants sont à risques de malnutrition (MAS et MAM) et nécessitent un appui nutritionnel. Les analyses du Cadre Harmonisé (CH) pour l’année 2019 révèlent qu’entre juin et août 2019 environ 687 458 personnes seront en insécurité alimentaire sévère (Phase 3 à 5 du CH) au niveau national. Ces chiffres sont au-dessus de la moyenne des cinq dernières années malgré, la bonne production agricole enregistrée en 2018 au niveau national avec 12 pour cent de hausse par rapport à la moyenne quinquennale. Cela est révélateur de l’impact de la crise sur la sécurité alimentaire. Les pasteurs déplacés continuent à faire face à de nombreuses difficultés relatives à l’accès à l’eau, à l’alimentation et aux soins nécessaires du bétail.

En considération de ce contexte, la FAO, en collaboration avec d’autres agences et le Gouvernement du Burkina Faso, a élaboré un programme de réponse et de renforcement de la résilience et compte accentuer ses efforts de mobilisation des ressources financières pour venir en aide aux populations touchées par ces différentes crises.

Les activités de communication /visibilité /plaidoyer seront mises en œuvre sous la supervision générale du Représentant de la FAO au Burkina Faso, la supervision quotidienne de l’Expert en communication, en collaboration avec le Coordinateur des urgences et l’équipe de reporting et outreach de PSE.

Communicateur / Journaliste (Bac 5 ans au moins)

En sa qualité de point focal pour les activités de communication de la composante urgence/résilience (activités SP5) de la FAO au Burkina Faso, le Spécialiste en communication et plaidoyer devra \:

• Élaborer une stratégie de sensibilisation et de communication identifiant les activités d’urgence et de résilience à mettre en œuvre dans les six prochains mois.
• Élaborer et développer des produits de communication des activités de la FAO (par exemple, histoires de bénéficiaires et galeries de photos pour les différents sites internet de la FAO, brochures, présentations, points de discussion, notes de synthèse, affiches, etc.).
• Contribuer au développement de messages clé autour du rôle de la FAO dans le contexte actuel du Burkina Faso.
• Rédiger des communiqués de presse et diffuser des informations par le biais des contacts avec la presse, en organisant des interviews et des reportages photo.
• Soutenir la présence numérique de la FAO en contribuant à la création/finalisation du site internet du pays et en produisant du contenu pour les pages internet des différents sites de la FAO et autres médias sociaux tels que twitter.
• Créer et assurer la gestion quotidienne du compte Twitter FAO Burkina Faso.
• Assurer la cohérence avec la visibilité de l’organisation et les directives de style pour tous les produits de communication et d’information en étroite collaboration avec la Chargée de communication du Bureau régional pour l’Afrique (RAF)
• Rédiger un rapport de fin de mission.

• Un plan de communication avec un calendrier des actions, des parties prenantes ciblées et des outils de suivi/évaluation
• Une liste des messages clés au soutien de la mobilisation des ressources et de la gestion des crises
• Création du compte Twitter de la FAO – Burkina Faso
• Au moins un produit de communication par mois
• Un rapport de fin mission

LES CANDIDATS SERONT SÉLECTIONNÉS EN FONCTION DES CRITÈRES CI-APRÈS\:

• Expérience de 5 ans dans la communication ;
• Maîtriser la langue française (parlée et écrite) ; l’Anglais serait un plus ;
• Etre ressortissant de Burkina Faso,

• Être axé sur les résultats
• Esprit d’équipe
• Communiquer
• Établir des relations constructives.
• Partage des connaissances et amélioration continue

• Posséder une expérience avérée dans la communication pour le développement;
• Avoir une bonne capacité de communication à l’écrit et à l’oral
• Avoir une bonne capacité de communication à travers les réseaux sociaux (Facebook, Twitter)
• Maîtriser l’outil informatique et avoir une bonne connaissance du pack office (Word, Excel, power point, SIG) ;
• Avoir une expérience dans le Système des Nations Unies et particulièrement avec la FAO serait un atout ;
• Maîtriser la définition des stratégies et plan de communication en situation d’urgence et de résilience des populations ;
• Etre apte à travailler sous pression.

• Capacité à travailler en harmonie dans un environnement avec d’autres personnes de nationalité et de culture différentes et dans un esprit d’équipe.
• Flexibilité et capacité à travailler sous pression.
• Excellentes capacités d’analyse et de rédaction.
• Dynamique et axé sur les résultats.