Le Cameroun, situé en Afrique centrale et à revenue intermédiaire est un pays communément appelé « Afrique en miniature » au regard de sa diversité culturelle, pluralité ethnique…similaires aux autres pays de la région Afrique. Structuré administrativement en dix régions, le Cameroun est reparti sur une superficie 475 442 km2, avec un taux de croissance de 2.61% donc 650192 habitants par an depuis 2017, avec 25 216 237 âmes[1].Le Cameroun est doté d’abondantes ressources naturelles avec un taux de croissance estimé à 3.8 % en 2018 contre 3.5 en 2017. Pourtant l’indice de développement humain est le plus faible dans le monde (0.556) en 2017. Le taux de pauvreté est passé de 40.1% en 2001 à 37,5% en 2014 dont 90,4% de ruraux (ECAM, 4). Les régions qui concentrent la majorité des pauvres sont l’Extrême-Nord (35,8%), le Nord (20,1%) et le Nord-Ouest (13,2%).
La crise humanitaire engendrée par le soulèvement de la secte Boko Haram qui secoue la région de l’Extrême-Nord continue d’affecter de manière disproportionnelle les hommes, les femmes, les filles et les garçons. Au-delà des questions liées aux moyens de subsistance, les femmes et les filles sont pour bons nombres des victimes et survivantes des Violences Basées sur le Genre particulièrement dans le Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga et Logone-Et-chari. Cette crise a provoqué l’immigration massive de la population venant du Nigeria communément appelée refugiée installée pour certains au Camp de Minawao et la migration de la population Camerounaise appelée Population Déplacée Interne donc leurs villages de résidence ont été affectés, dans l’hinterland de la région. La survenue d’un calme relatif dans certains villages a contribué au retour de certaines déplacés internes qu’on qualifie de Retournés. Ce contexte de crise affectant
les populations vulnérables notamment les femmes et les filles justifie depuis 2014, la mise en place des programmes et projets humanitaires par ONU Femmes accompagné de la mobilisation des ressources auprès des partenaires financiers en l’occurrence du Gouvernement japonais qui appui régulièrement le bureau pays. Dans la région susmentionnée, le Japon a appuyé la mise en place des espèces de cohésion des femmes au Camp de Minawao, les Unités de lutte contre les Violences Basées sur le Genre dans les Centres de Promotion de la Femme et de la Famille, les Gender desk dans les Commissariats de sécurité publique entre autres. Si au Cameroun plus de 4.3 millions de personnes expriment un besoin d’assistance humanitaire, la région sus-citée et particulièrement Kolofata et Kerawa en expriment davantage. C’est ainsi que ces deux zones situées dans le Département du Mayo-Sava sont ciblées par le projet conjoint entre le Cameroun et le Nigéria intitulé « Strengthening Resilience of Women and Girls affected by conflits, violent extremism and climate change in the Lake Chad Region”.
Les femmes et les organisations féminines jouent un rôle important en tant que premières intervenantes locales dans les contextes humanitaires en fournissant des services vitaux aux membres de leur communauté
Au Cameroun, la loi No90/53 du 19 décembre 1990 portant sur les libertés d’association, a été une opportunité de mise en place de s organisations de la société civile au Cameroun Elle sera amplifiée par la quatrième conférence mondiale sur les femmes organisées à Beijing en 1995 qui va marquer un tournant important dans le programme mondial pour l’égalité de sexes. La Déclaration et le programme d’Action de Beijing va encourager la mise en place des organisations de lutte contre toutes formes de violences à l’égard des femmes en l’occurrence de l’Association de Lutte contre les Violences Faites aux Femmes (ALFV), l’Association Camerounaise des Femmes Juristes (ACAFJ), Humain Care Fundation, le Conseil des Volontaires en Population et Développement (CVPD)… ces organisations et bien d’autres ont constituées un groupe de pression et de plaidoyer auprès des Institutions du Cameroun pour la ratification et l’adoption des lois supranationales et continue à travailler de façons acharnée pour l’applicabilité des engagements.
Cependant, bonne nombre d’entre elles fond face des défis énormes notamment (1) la mobilisation des fonds; (2) la faible capacité de coordination au niveau national; (3); l’insuffisance des ressources humaines compétentes; (4) le détournement des fonds ; (la concentration des pouvoir et l’absence de la démocratie dans la désignation des membres…
DOMAINE D’INTERVENTIONS DU BUREAU PAYS DE ONU FEMMES A ABORDER DANS LA PROPOSITION
Les propositions doivent s’inscrire dans un ou plusieurs axes inscrits entre autres dans la note stratégique du bureau. Il s’agit de : (1) la lutte contre les violences faites aux femmes et filles (EVAW) ; (2) l’autonomisation économique des femmes. Ces propositions doivent viser l’atteinte des résultats énuméré plus bas.
APERÇU GENERAL DES SERVICES OFFERT PAR LE PROJET
De manière substantielle, le projet se structure en six composantes clés à savoir (1) le soutien aux moyens de subsistance qui intègre les activités économiques à grande échelle tant dans le domaine agropastoral résilient que les activités commerciales; (2) les infrastructures de qualité avec la mise en place d’un marché sensible genre qui concilie les activités productives du point de vue économique aux fonctions reproductives des femmes;(3) les compétences en matière de leadership avec le activités de renforcement des capacités des femmes et organisation des femmes dans le processus de prise de décision tant au niveau de la sphère privée que publique; (4) la prévention des Violences Basées sur le genre englobant les activités de prévention primaire qui influe sur les comportements à risques, les représentations socio-culturelles dommageables pour les femmes et filles; (5)les pôles d’autonomisation qui sont des espaces d’apprentissage, de sensibilisation et de formation en l’occurrence d’un Centre de Promotion de la Femme et de la Famille y compris son équipement; et enfin (6) le plaidoyer et la gestion des connaissances qui vont s’appesantir sur la modification ou la transformation sociétale en termes des normes genres, la production des connaissances à travers les études qui renseignent sur les opportunités pour la protection des femmes et des filles. Bref, il s’agit un projet humanitaire-nexus-développement.
DESCRIPTION DES RESULTATS ATTENDUS
Résultats 1 : Les femmes marginalisées/vulnérables ont accès à la protection sociale, aux moyens de subsistance et aux opportunités économiques
Résultats 2 : Les femmes et les filles affectées par la crise ont de plus en plus accès aux opportunités de cash for work
Résultats 3 : Les femmes ont accès à la protection et une offre de service complet et de qualité.
Résultats 4 : Les femmes développent des compétences et des capacités pour s’engager et influencer les processus de prise de décision et les cadres politiques à travers l’humanitaire- Nexus-développement
DEVOIR ET RESPONSABILITES DU CONSULTANT OU DE LA CONSULTANTE
Le consultant ou la consultante travaillera sous l’autorité de la Représentante et la supervision directe de l’Expert National VBG/point focal EVAW
Objectifs
L’objectif général de la présente étude est de d’ abord de rendre compte en analysant les types de rapport sociaux de genre qui struturent les mentalités masculines domanitratices ou symboliques, ensuite de de renseigner sur les opportunités de Cash For work pour les femmes et les organisations des femmes dans la zone de Kolofata, Keraoua et en fin, de renseigner de maniére analytique les organisations féminines au Cameroun.
De façon spécifique, les objectifs assignés dans le cadre de la présente étude visent à:
ETUDE 1 :
ETUDES 2 :
ETUDE 3
RESULTATS ATTENDUS
Au terme de cette activité, il est attendu du/de la consultant/e la production trois rapports distincts d’étude contenant :
ETUDE 1 :
ETUDE 2 :
ETUDES 3
LIVRABLES ATTENDUS POUR CHACUNE DES ETUDES
Il est attendu du/de la/le consultant(e):
QUALIFICATIONS ACADÉMIQUES
Avoir un Diplôme de 3e cycle en Sociologie, Anthropologie ou tout autres sciences sociales assimilées.
EXPERIENCES REQUISES
EXIGENCES LANGUES
Les consultants doivent soumettre les documents et renseignements suivants pour prouver leurs qualifications:
Offre technique:
OFFRES FINANCIERES
L’offre financière doit indiquer le montant total du forfait, ainsi que les modalités de paiement précis et mesurables (quantitativement et qualitativement) relatifs aux résultats concrets (à savoir, si les paiements doivent être échelonnés ou versés en totalité à la fin du contrat) . Les paiements sont fonction du résultat, c’est-à-dire, à la livraison des services spécifiés dans les termes de référence. En vue d’assister le service demandeur dans la comparaison des offres financières, le montant forfaitaire de chacune de ces dernières sera détaillé (y compris, les voyages, les indemnités journalières et le nombre de jours de travail prévus.)
Évaluation :
Les consultants ou consultantes individuels (le) s seront évalués (e) s comme suit:
Analyser cumulatif
En utilisant cette méthode d’évaluation pondérée, un contrat sera attribué au consultant individuel dont l’offre a été déterminée et déterminée comme étant, à la foi:
Seuls les candidats ou candidats qui obtiennent un minimum de 70 sur 100 points seront pris en compte pour l’évaluation financière.
Critères d’évaluation:
les candidats seront évalués sur la base des critères suivants:
CRITERES DE SELECTION DE LA MEILLEURE PROPOSITION
Date limite:
Date limite de soumission des candidatures 25 aout 2020
Les candidatures feminines sont encouragées.
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