Contexte ET JUSTIFICATION
Le Tchad a adopté une politique nationale de santé 2016-2030, qui définit les approches stratégiques fondées sur les six piliers du système de santé. La politique est alignée sur la vision 2030 du Tchad et les objectifs de développement durable (ODD). La politique est mise en œuvre à travers le troisième Plan national de développement sanitaire 2018-2021 (PNDS III 2018-2021) et plaide en faveur de l’introduction de nouvelles stratégies, y compris la couverture santé universelle et la santé communautaire.
Le Gouvernement du Tchad a fait de la santé une priorité dans son plan de développement. Ce haut niveau d’engagement politique s’explique par la persistance de nombreux défis dans le secteur dont la faible gouvernance, l’insuffisance des ressources humaines aussi bien en quantité qu’en qualité à tous les niveaux de la pyramide sanitaire, etc. Selon les estimations inter-agence, le taux de mortalité maternelle au Tchad a légèrement diminué, passant de 1 170 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2005 à 856 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2015. Le taux de mortalité des moins de cinq ans est passé de 133 décès pour 1 000 naissances vivantes (MICS 2014/15) à 122 pour 1 000 naissances vivantes (MICS 2019). Ces taux restent toutefois élevés et largement au-dessus des moyennes de la sous-région.
Selon l’enquête nutritionnelle SMART de 2020, 10% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aigüe. Dans l’ensemble, l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant reste une préoccupation, avec seulement 15,8% des enfants de 0 à 23 mois allaités durant la première heure après la naissance et seulement 16,2% qui bénéficient de l’allaitement exclusif pendant les six premiers mois, sur la base des données de la MICS 2019.
Le Tchad est confronté à une épidémie généralisée de VIH avec une prévalence de 1,6% dans la population générale en 2015 (EDS-MICS 2014-2015). La prévalence dans les zones urbaines est de 4,3% contre 0,6% dans les zones rurales. La prévalence dans sept provinces varie de 2 à 5%. Les taux d’infection sont plus élevés chez les femmes que chez les hommes (1,8% par rapport à 1,3%) et l’écart est particulièrement marqué chez les jeunes de 15 à 19 ans (1,2% chez adolescentes par rapport à 0,4% pour les adolescentes).
Chaque année, le pays fait face à des épidémies sanitaires (rougeole depuis 2018, polio dérivé cDVPV2 depuis 2019, chikungunya en 2020, cholera d’une manière récurrente), en plus de la COVID-19 depuis 2020. Les épidémies fragilisent d’avantage le système de la santé.
Malgré les engagements politiques du Tchad pour redresser le secteur de la santé, les ressources restent insuffisantes. La part du budget de l’État consacrée à la santé est passée de 5,9% en 2016 à 6,9% pour 2019, une augmentation d’un point de pourcentage en 3 ans.
Malgré ce contexte, on note quelques avancées récentes. Le pays observe une augmentation de la couverture vaccinale de routine selon les données des estimations conjointes de l’OMS et de l’UNICEF (WUENIC). En effet, la tendance au cours de la période de 2017 à 2019 fait état d’une augmentation constante de la couverture vaccinale qui devrait se maintenir en 2020 malgré la pandémie COVID-19. La couverture Penta3 est passée de 41% en 2017 à 50% en 2019, tandis que la couverture contre la rougeole est passée de 37% à 41% au cours de la même période.
Selon l’enquête MICS 2019, 38,8% des femmes sont assistées à l’accouchement par un personnel soignant qualifié, une augmentation de 15 points par rapport au niveau de 2014/15 quand ce taux était de 24.3%.
Le pays a adopté un nouvel organigramme, conçu pour améliorer l’offre de services aux niveaux central, intermédiaire et périphérique, ainsi qu’a conduit la revue du secteur de la santé, utilisée pour renforcer la mise en œuvre et le suivi du PNDS III.
Néanmoins, des faiblesses majeures subsistent, par exemple: l’absence d’appropriation du PNDS, la très faible planification au niveau des districts sanitaires, la faiblesse en quantitatif et qualitatif des équipes de districts, l’approche très verticalisée au niveau du MSP, les services de santé à base communautaire sont peu développés; la carte sanitaire n’est pas validée, ce qui ne permet pas une meilleure règlementation et gestion de la couverture sanitaire, entraînant la création de centres de santé non planifiés et une couverture inégale; et mise en œuvre limitée du paquet minimum d’activités.
Dans ce contexte, le Tchad a adopté la Stratégie nationale de la Couverture Santé Universelle le 3 septembre 2015, le Plan stratégique de la Couverture Santé Universelle 2017-2021, a validé l’approche du financement innovant dans le secteur de la santé ; et enfin, a assuré l’adoption par l’Assemblée Nationale de la Loi sur la Couverture Santé Universelle le 03 juin 2019. Il faut noter qu’actuellement seulement 3% de la population au Tchad a une certaine forme de couverture maladie. Les quintiles les plus pauvres ont acces au soins de la gratuité mais la mise en oeuvre est tres inégale et dépend également de la disponibilité du matériel et des intrants . 61.9% des dépenses courantes de santé sont des depenses ‘out-of-pocket’. (Banque mondiale, 2018)
Dans ce contexte, le bureau pays de l’UNICEF met en œuvre un programme de coopération sur la période 2027-2021 (en cours d’extension pour l’année 2022) dont une des composante de programme est la Survie et Développement de l’Enfant qui appuie le Ministère de la Santé, les délégations provinciales, les districts sanitaires , le niveau communautaire pour la mise en œuvre des activités de santé de la mère et de l’enfant , la nutrition et prise en charge des enfants malnutris, la lutte contre le VIH et enfin la vaccination de routine.
La section CSD au sein du bureau réplique malheureusement la structure assez verticalisée, par programmes du Ministère de la santé et ceci jusque dans sa composante communautaire. Ceci a un impact sur l’intégration de l’ensemble de l’appui de l’UNICEF au niveau décentralisé du district sanitaire et de la communauté ; de l’appui intégré aux délégations, districts sanitaires et communautaire et de l’efficacité de l’appui de l’UNICEF.
OBJECTIF
L’objectif principal de cette consultation est d’offrir une assistance technique a la section Santé et Nutrition de l’UNICEF, afin d’accélérer la mise ne place d’un cadre unique d’interventions CSD intégrée au niveau stratégique (MSP), au niveau des délégations provinciales, des équipes de districts, / au niveau des centres de santé et au niveau communautaire.
Resultats et Activités Clés
Produits
Les Principaux Résultats Attendus Sont Les Suivants
L’évaluation de l’atteinte des résultats sur la base des produits.
PROFIL
Les qualifications et compétences suivantes sont recherchées :
MODALITE DE SOUMISSION
Les candidats seront invités à attacher dans leur application en ligne :
Les critères de sélection des candidats seront basés sur les qualifications, les compétences, l’expertise et l’expérience dans le domaine requis, et la qualité de l’offre financière.
MODALITE DE PAIEMENT
Modalités de paiement : Les honoraires sont payés sur la base des livrables et d’un rapport d’activités accompagné d’une facture, préalablement validés par le superviseur
Paiement 1 : 50% du montant total
Pour les produits 1, 2 et 3
Paiement 2 : 50% du montant total
Pour les produits 4, 5 et 6
Durée du Contrat : 2 mois
Supervision : Deputy Representative
UNICEF’s values of Care, Respect, Integrity, Trust, and Accountability (CRITA) and core competencies in Communication, Working with People and Drive for Results.
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UNICEF is committed to diversity and inclusion within its workforce, and encourages all candidates, irrespective of gender, nationality, religious and ethnic backgrounds, including persons living with disabilities, to apply to become a part of the organization.
UNICEF has a zero-tolerance policy on conduct that is incompatible with the aims and objectives of the United Nations and UNICEF, including sexual exploitation and abuse, sexual harassment, abuse of authority and discrimination. UNICEF also adheres to strict child safeguarding principles. All selected candidates will be expected to adhere to these standards and principles and will therefore undergo rigorous reference and background checks. Background checks will include the verification of academic credential(s) and employment history. Selected candidates may be required to provide additional information to conduct a background check.
Remarks
Mobility is a condition of international professional employment with UNICEF and an underlying premise of the international civil service.
Only shortlisted candidates will be contacted and advance to the next stage of the selection process.
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