Titre : Consultant international pour l’évaluation finale du projet
Lieu d’affectation : Abidjan, Côte d’Ivoire
Type de contrat : consultation
Date de début de la consultation : Dès que possible
Date de clôture de l’appel à candidatures : 30 novembre 2021
CONTEXTE ET PORTÉE
Créée en 1951, l’OIM est la principale organisation intergouvernementale dans le domaine des migrations et travaille en étroite collaboration avec les partenaires gouvernementaux, intergouvernementaux et non gouvernementaux. L’OIM se consacre à la promotion d’une migration humaine et ordonnée au profit de tous. Pour ce faire, il fournit des services et des conseils aux gouvernements et aux migrants.
La Côte d’Ivoire et le Libéria sont deux pays voisins qui partagent une frontière longue de plus de 700 kilomètres. Les communautés résidant des deux côtés de la frontière sont socialement, culturellement et économiquement liées. Malgré leurs liens séculaires, les crises politiques qui ont déstabilisé les deux pays au cours de la dernière décennie ont exacerbé les tensions existantes au sein des communautés frontalières.
Ces tensions sont diverses et fortement ancrées. Les principales tensions concernent :
· Les conflits concernant les terres sont particulièrement fréquents. Ils sont souvent générés par l’empiètement des frontières du fait de l’absence de démarcation officielle et/ou d’occupation des terres par les communautés d’accueil, par les migrants/réfugiés ou les membres d’une même famille ou clan ;
· Les mécanismes de coopération efficaces aux niveaux opérationnels et de décentralisation. Les tensions sont souvent palpables entre les différentes forces de sécurité opérant de part et d’autre de la zone frontalière, malgré d’excellentes relations diplomatiques entre le Libéria et la Côte d’Ivoire ;
· Activités illicites telles que le trafic de migrants, le trafic d’armes et de drogue qui sont facilitées par la porosité des frontières. Ils créent des tensions au sein de la communauté mais aussi entre les forces de sécurité et les communautés, notamment lorsque les auteurs présumés sont hébergés par leurs familles vivant à l’étranger ;
· Harcèlement et corruption par certaines forces de sécurité. Les femmes et les jeunes sont souvent victimes car la plupart d’entre eux dépendent essentiellement du commerce transfrontalier pour leur subsistance ;
· La capacité limitée des forces de sécurité. Les forces de sécurité doivent souvent intervenir dans des zones reculées sans les moyens techniques et opérationnels nécessaires pour assurer leur efficacité.
Afin de relever ces défis en plus du retrait de la Mission des Nations Unies au Libéria et des Opérations des Nations Unies en Côte d’Ivoire, qui ont eu lieu respectivement en juin 2016 et juillet 2017, le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix a accordé à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) une première subvention pour la mise en œuvre du projet « Coopération transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria pour une paix durable et la cohésion sociale ».
Cette initiative conjointe s’est limitée aux zones méridionales de la frontière commune (Tabou et Taï en Côte d’Ivoire ; Maryland et River Gee au Libéria). Suite à sa mise en œuvre réussie, le bailleur a renouvelé sa confiance aux bénéficiaires en finançant la deuxième phase à travers le projet « Engagement transfrontalier entre la Côte d’Ivoire et le Libéria pour renforcer la cohésion sociale et la sécurité des frontières ». Le financement total sur deux ans entre le 16 janvier 2020 et le 15 janvier 2022 s’élève à 3 000 000 USD. Le périmètre du projet ainsi que les enseignements tirés ont été étendus aux zones septentrionales (Danané et Touleupleu en Côte d’Ivoire ; Grand Gedey et Nimba au Libéria) particulièrement confrontées aux tensions intercommunautaires.
L’objectif du projet est de faciliter la coopération et de renforcer la confiance entre les communautés frontalières et les forces de sécurité ivoiriennes et libériennes à travers l’engagement communautaire et des activités sociales, culturelles et économiques transfrontalières contribuant à la coexistence pacifique. Le projet contribuera à renforcer la sécurité frontalière et humaine et à diminuer les risques d’instabilité régionale et d’augmentation des conflits intra et intercommunautaires. Il vise également à soutenir l’approche transfrontalière et régionale croissante promue par UNOWAS et d’autres acteurs régionaux tels que l’Union du fleuve Mano.
En collaboration avec des ONG partenaires, la mise en œuvre a permis la création et la dynamisation de 60 comités de paix, dont 23 au Libéria et 37 en Côte d’Ivoire. A travers ce projet, les capacités techniques de plus de 500 leaders communautaires ont été renforcées dans les domaines de la gestion des conflits, la gestion des rumeurs, la gestion des conflits identitaires, la gestion des conflits générationnels et les rôles et responsabilités des leaders communautaires et des jeunes dans la promotion de la coexistence pacifique. . Par ailleurs, 320 membres des autorités locales, des forces de sécurité, des agents de gestion des frontières et des représentants du gouvernement ont désormais une connaissance renforcée de la gestion des frontières et de la prévention des conflits. 7 unités frontalières ont également été réhabilitées et/ou équipées pour assurer les services de base. Par ailleurs, 34 infrastructures communautaires ont été installées en réponse aux besoins exprimés par les populations bénéficiaires en eau, marchés, écoles primaires, centres de santé, pirogue à moteur, salles de prévention et de résolution des conflits, etc. En plus, 18 associations et groupements de femmes ou de jeunes ont bénéficié d’un soutien dans des activités génératrices de revenus pour permettre aux communautés de travailler ensemble, de lutter contre les préjugés et de renforcer la cohabitation pacifique. 12 journées de paix et de restauration ont également été organisées à la suite de 41 activités de sensibilisation menées dans les communautés et de 37 activités de sensibilisation locales transmises par radio axées sur la lutte contre le COVID-19. 18 associations et groupements de femmes ou de jeunes ont bénéficié d’un accompagnement dans des activités génératrices de revenus pour permettre aux communautés de travailler ensemble, de lutter contre les préjugés et de renforcer la cohabitation pacifique. 12 journées de paix et de restauration ont également été organisées à la suite de 41 activités de sensibilisation menées dans les communautés et de 37 activités de sensibilisation locales transmises par radio axées sur la lutte contre le COVID-19. 18 associations et groupements de femmes ou de jeunes ont bénéficié d’un accompagnement dans des activités génératrices de revenus pour permettre aux communautés de travailler ensemble, de lutter contre les préjugés et de renforcer la cohabitation pacifique. 12 journées de paix et de restauration ont également été organisées à la suite de 41 activités de sensibilisation menées dans les communautés et de 37 activités de sensibilisation locales transmises par radio axées sur la lutte contre le COVID-19.
A la fin du projet, une analyse des expériences et des activités du projet devra être menée pour en tirer les leçons apprises et proposer des stratégies efficaces pour assurer la pérennité des résultats.
La documentation et les enseignements tirés de ces expériences constitueront également d’excellents outils d’inspiration pour le gouvernement et les partenaires au développement pour mettre en œuvre d’autres programmes et projets liés à la consolidation de la paix et à la stabilisation communautaire.
DESCRIPTION DE L’EMPLOI
Cette consultance consistera à réaliser une évaluation appréciant la performance du projet « Engagement transfrontalier entre la Côte d’Ivoire et le Libéria pour renforcer la cohésion sociale et la sécurité aux frontières », à travers les résultats obtenus dans le cadre de la mise en œuvre du projet. Elle portera sur la pertinence, l’efficience, l’efficacité et l’impact des actions menées par rapport aux objectifs visés et la durabilité des résultats.
L’exercice d’évaluation évaluera spécifiquement le fonctionnement et le niveau de performance du projet, comparativement aux objectifs qualitatifs et quantitatifs initialement fixés.
Les objectifs spécifiques de cette évaluation comprennent les aspects suivants :
Cet exercice permettra de collecter des données qualitatives et quantitatives en relation avec les résultats obtenus ou non d’évaluer la pertinence, la cohérence, l’efficacité, l’efficience et la durabilité du projet, en plus de la prise en compte des droits humains et de l’égalité des genres selon l’OCDE- Critères d’évaluation du CAD. L’évaluation nécessitera les services d’un consultant international pour coordonner la production conjointe d’un rapport d’évaluation final avec deux consultants nationaux, un pour la Côte d’Ivoire et un pour le Libéria.
L’évaluation doit utiliser une variété de méthodes et d’instruments d’évaluation, à la fois qualitatifs et quantitatifs et sensibles au genre. Le consultant élaborera des échantillons et des questionnaires pour la collecte de données auprès des bénéficiaires. L’évaluation sera réalisée sous la supervision générale du consultant international qui est chargé de coordonner le travail des consultants nationaux. Si nécessaire, le consultant international pourra se rendre sur le terrain avec une dérogation pour traverser la frontière vers le Libéria.
Il comprend l’analyse du document suivant :
Il concerne les homologues gouvernementaux, les membres de la communauté des donateurs, les représentants des principales organisations de la société civile, certains membres de l’UNCT et les partenaires d’exécution.
Cela comprend les bénéficiaires et les parties prenantes hommes et femmes. Tous les entretiens doivent être menés dans le respect de la confidentialité et de l’anonymat. Le rapport d’évaluation final ne doit pas établir de liens entre les commentaires et une ou plusieurs personnes.
Le consultant est tenu d’adopter une approche consultative et participative et de s’assurer que le personnel en charge de l’évaluation, les partenaires de mise en œuvre et les bénéficiaires directs sont impliqués.
L’approche méthodologique adoptée, y compris le calendrier des entretiens, les visites sur le terrain et la liste des données utilisées pour l’évaluation doit être clairement présentée dans le rapport de démarrage et doit être soigneusement discutée et approuvée par les parties prenantes de l’OIM et du PNUD et les consultants experts . **
LA DATE DE LIVRAISON
Sous la coordination du consultant international, il est demandé à l’équipe de consultants experts de fournir :
Indicateurs de performance pour l’évaluation des résultats
Les questions clés suivantes sont indicatives et visent à guider l’analyse, qui doit être présentée de manière cohérente, claire et succincte dans le rapport final. Le rapport ne doit donc pas répondre à ces questions individuellement.
Droits fondamentaux
Égalité des genres
PROFIL
Éducation
Expériences et connaissances
Langue
Valeurs
Inclusion et respect de la diversité : respecte et promeut les différences individuelles et culturelles ; encourage la diversité et l’inclusion dans la mesure du possible.
Intégrité et transparence : maintient des normes éthiques élevées et agit d’une manière conforme aux principes/règles organisationnels et aux normes de conduite.
Professionnalisme : démontre la capacité de travailler de manière composée, compétente et engagée et fait preuve d’un jugement prudent pour relever les défis quotidiens.
Compétences de base – indicateurs comportementaux
Travail d’équipe : développe et promeut une collaboration efficace au sein et entre les unités pour atteindre des objectifs communs et optimiser les résultats.
Fournir des résultats : produit et fournit des résultats de qualité dans un souci de service et en temps opportun ; est orienté vers l’action et déterminé à atteindre les résultats convenus.
Gérer et partager ses connaissances : cherche en permanence à apprendre, partager ses connaissances et innover.
Responsabilité : s’approprie la réalisation des priorités de l’Organisation et assume la responsabilité de sa propre action et du travail délégué.
Communication : encourage et contribue à une communication claire et ouverte ; explique des questions complexes de manière informative, inspirante et motivante.
Remarques
Le candidat doit adhérer aux principes de protection des données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) (IN / 138) et maintenir la confidentialité
L’embauche sera soumise à la certification que le candidat est médicalement apte à l’emploi prévu et à la vérification du statut de résident, du visa et des autorisations du gouvernement concerné, le cas échéant, et des habilitations de sécurité.
COMMENT S’INSCRIRE
Les candidats intéressés sont invités à soumettre leur candidature par e-mail à recrutementabidjan@iom.int en objet : « CFA-OIM-CI-19-2021 ».
Les candidatures doivent inclure un CV détaillé et une lettre de motivation dans un seul dossier.
Seuls les candidats sélectionnés seront contactés
Période d’affichage
Du 17/11/2021 au 30/11/2021
Tagged as: Cote d'Ivoire, OIM
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