Ouvert exclusivement aux candidats de nationalité nigérienne.
Background
Avec environ 1.325 km de frontière commune entre le Mali et le Burkina Faso, et 838 km avec le Niger, la région frontalière entre ces trois pays reste dans une situation de fragilité aigue caractérisée par des sécheresses récurrentes, l’insécurité causée par la crise de 2011-2012 au Nord Mali, l’augmentation de la présence des groupes terroristes, et le crime organisé. Cette situation est exacerbée par la présence de groupes armés qui échappent au contrôle des gouvernements. Les vecteurs de conflits et d’insécurité trans-cendent les frontières nationales des pays de la zone. La grande perméabilité des frontières et la faible présence et capacités limités des forces de sécurité dans les zones frontalières con-courent à l’instabilité des zones frontalières et se répercutent même sur l’ensemble du terri-toire de ces pays. Dans certaines zones, les conflits actuels ont bouleversé les économies lo-cales et déchiré le tissu social déjà mis à l’épreuve par un taux de pauvreté parmi les plus éle-vés dans le monde.
Bien qu’ils existaient déjà dans le passé, les déplacements de population et les migrations irré-gulières sont en augmentation. Au-delà de cet environnement fragile, le manque général de services gouvernementaux, la décentralisation inadéquate et la présence très limitée des forces de sécurité étatiques constituent les obstacles majeurs pour toute stratégie visant à promouvoir la stabilité dans la sous-région d’Afrique de l’Ouest. Comme résultats de la marginalisation politique, sociale et économique, les frontières communautaires côté Malien, Nigérien et Bur-kinabé des régions de Liptako-Gourma ont souffert et continuent de souffrir de l’isolation et de l’extrême pauvreté. Cette pauvreté est alimentée par la marginalisation de la région, créant un cercle vicieux qui doit être combattu par le moyen d’efforts coordonnés et globaux par les autorités et les partenaires internationaux.
Les jeunes et les femmes, principales victimes de la pauvreté sont davantage exposés qu’il n’existe pas d’offre appropriée de formation professionnelle et d’opportunités d’activités gé-nératrices de revenus. L’élevage principale activité économique est confronté au problème d’insécurité, notamment le vol de bétail, l’insuffisance de couloirs de transhumance et le manque d’infrastructures permettant de créer une chaîne de valeurs.
Par ailleurs, la prolifération d’armes légères, est de plus en plus visibles chez les jeunes. Au Mali notamment, les attentes générées par le processus de cantonnement et DDR, qui tarde à se mettre en place, ont aussi engendré des effets négatifs. En particulier, l’espoir déraisonné, entretenu par un grand nombre de jeunes adultes, qu’ils tireront parti du désarmement, a en-trainé une course parmi ces individus pour acheter des armes légères. Il a été rapporté à la mission que des jeunes adultes et même des enfants vendent leur bétail pour s’acheter des armes à feu, facilement disponibles sur le marché noir local.
De façon générale, cette tendance inquiétante nourrie l’augmentation du manque de confiance entre les membres des différentes communautés, les acteurs gouvernementaux locaux et na-tionaux.
Problèmes généraux : Cinq Facteurs Clés pour comprendre l’instabilité et l’insécurité dans la région :
Ce projet a pour objectif de promouvoir la sécurité communautaire et la cohésion sociale dans la région Liptako-Gourma (Mali, Niger, Burkina Faso).
Duties and Responsibilities
Sous l’autorité du Conseiller Technique Pricipal Paix et Sécurité, sous la supervision du chargé de programme, le Volontaire VNU assumera les fonctions suivantes :
En plus de ce qui précède, les Volontaires des Nations Unies sont censés :
Résultats attendus :
Competencies
Compétences et valeurs :
Required Skills and Experience
Formation :
Expériences :
Langue(s) :
AI: Hello human, I am a GPT powered AI chat bot. Ask me anything!