La République du Burundi est un pays enclavé au cœur de la région des Grands Lacs. Situé au Centre-Est de l’Afrique, sans accès à la mer, mais possédant un grand lac, le lac Tanganyika. Au relief montagneux, le Burundi s’étend sur 27.834 km2 avec une densité de la population estimée à 310 habitants au Km2 et pouvant aller jusqu’à 400 dans certaines provinces. La proportion des femmes en âge de procréer (12 – 49 ans) est de 54,1% qui révèle une précocité de la fécondité. Cette densité très élevée engendre une forte pression foncière sur les terres arables, conduisant inévitablement à un morcellement des exploitations agricoles et à une diminution des pâturages avec comme conséquences majeures, l’aggravation de l’accès, déjà difficile, à la terre arable ; l’absence de la fumure organique et minérale, une faible vulgarisation de la politique en rapport avec les méthodes agricoles modernes. Ces facteurs cités sont renforcés par une démographie croissante dans toutes les zones surtout dans les zones rurales.
Le Burundi étant un pays essentiellement rural, 87% de sa population vit en milieu rural ce qui explique que son économie soit essentiellement agricole. Le secteur primaire (agriculture, élevage et pêche) occupe une grande partie de la population active (90%) notamment la population féminine (55,2%), contre 8% pour le secteur tertiaire et seulement 2% pour le secteur secondaire
Pour améliorer la situation économique des producteurs issues des groupes vulnérables, le consortium AVSI, IRC, BBIN et DSIK a développé un projet phare sur : « le soutien à l’entrepreneuriat du secteur agricole (SESA) ». La mise en œuvre du projet SESA s’étale sur une période de 42 mois allant d’octobre 2023 au septembre 2027 et couvre les provinces de Ngozi, de Kayanza et de Bujumbura, avec la possibilité d’atteindre potentiellement d’autres zones.
L’objectif général étant de « Contribuer au renforcement de l’entreprenariat rural, et à la création de valeur ajoutée et d’emploi en milieu rural au Burundi ; plus particulièrement dans les provinces de Kayanza, de Ngozi et de Bujumbura ».
1. Objectifs de l’étude
L’objectif général de cette étude est d’analyser les chaînes de valeurs (CdV) de la banane à vin, à farine, dessert ; du miel et du champignon afin de localiser chaque acteur intervenant activement sur les différentes chaînes de valeur banane, miel et champignon, tout en déterminant leur capacité à promouvoir la croissance économique des populations cibles et en produisant une schématisation des chaque CdV pour les provinces de Ngozi, Kayanza et Bujumbura. Cette carte sera basée sur les opportunités économiques.
Parmi les informations à récolter sur les entreprises il faudra se focaliser sur :
Les informations collectées serviront également à mieux définir les critères de pré-sélection des Petites de Moyennes Entreprises (PME) pendant la définition des Termes de références (TDR) réglant l’octroi des subventions à couts partagés pour les PME
2. Tâches et responsabilités :
a. Tâches :
Sous la coordination du Coordonnateur technique du relèvement et développement économique (ERD) de l’IRC, le/la consultant-e aura pour mandat général de conduire une cartographie des chaines des valeurs banane, miel et champignon.
De manière plus spécifique, le/la consultant-e devra effectuer les tâches suivantes :
Le/la consultant-e bénéficiera de la collaboration de l’ensemble de l’équipe technique du consortium AVSI, IRC, DSIK, BBIN et du MINAGRI.
b. Responsabilités :
Le (la) consultant (e) doit avoir son équipement informatique. En cas de nécessité il pourra accéder au réseau internet de l’IRC via le Wi-Fi. • Le (la) consultant (e) aura à charge sa propre assurance, son propre moyen de déplacement • Le (la) consultant (e) est tenu de se conformer strictement aux procédures de déontologie de IRC Burundi.
Le (la) consultant (e) devra:
3. Résultats et livrables attendus du consultant
Opérationnellement le consultant devra produire :
1) un résumé, une section méthodologique détaillée, un bref récapitulatif des résultats des études précédentes du consortium, etc. ; 2) quelles informations générales (par exemple les critères les plus importants à prendre en compte lors de l’évaluation des entreprises, les institutions les plus critiques à mobiliser pendant le projet, etc.) ; 3) quelles données spécifiques devraient être obtenues à la fin de l’étude (par exemple, le nombre des acteurs les plus importants est suffisant ? ou pouvons-nous même avoir besoin de leur localisation, de leurs coordonnées, etc.). 4) une ligne relationnelle des opérateurs et supporteurs des chaines de valeur
La consultance devra couvrir et présenter pour chaque chaine de valeur les résultats listés en dessous :
Les livrables attendus :
5. Approche Méthodologique
Le consultant devrait produire son approche technique lors de la soumission de ses offres (offre technique et offre financière). L’offre technique devra présenter les techniques de collecte (recherche documentaire + collecte de données qualitatives et quantitatives sur le terrain), les cibles détaillées et les outils qui seront exploités.
La méthodologie de travail reposera sur les orientations du Guide de recrutement des consultants de la cartographie et sur les axes suivants :
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