La République Centrafricaine continue de sortir petit à petit des grandes turbulences sociopolitiques et de chocs culturels qu’elle a connu pendant plusieurs décennies et qui ont contribué à maintenir le pays dans une précarité généralisée, tant aux niveaux économique que sanitaire et nutritionnel.
Même si on ne note pas d’affrontement armé dans la zone d’intervention, beaucoup de bracages, des intimidations et une rançon prélevée sur la population, ont été notifiés.
L’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) indique que quatre personnes sur cinq vivent dans des conditions de pauvreté, avec 55,8% dans une pauvreté sévère. On estime aujourd’hui que 4 enfants de moins de 5 ans sur 10 souffrent de malnutrition chronique en RCA. Cette situation ne devrait pas s’améliorer significativement si, selon les estimations, l’inflation atteindra progressivement 6% au cours des prochaines années pour un taux de croissance de l’économie d’environ 2,5%.
Le secteur agricole demeure le principal pourvoyeur d’emploi avec 81,3% des femmes travaillant dans ce secteur. Il reste fortement tributaire des violences armées, entraînant encore aujourd’hui une peur d’investir dans le secteur sur des superficies importantes, loin des habitations. Il en résulte une agriculture de subsistance, peu diversifiée et peu tournée vers des spéculations qui contribuent à la croissance physique et intellectuelle harmonieuse des ménages et des enfants. Ainsi en 2023, selon l’IPC, les faibles productions locales n’ont pas permis aux ménages de constituer des stocks de réserves alimentaires pour faire face à la période de soudure.
Les résultats de l’IPC indiquent également qu’en l’absence d’une aide extérieure, entre avril et août 2024, qui coïncide avec la période de soudure, 41% de la population centrafricaine est susceptible d’être en situation de Crise ou Urgence (Phase 3 et 4 de l’IPC). La préfecture de l’Ombella M’poko se situe en phase 3.
L’objectif de cette étude est de comprendre à quel point la pauvreté économique et les habitudes alimentaires types empêchent les ménages et les individus vulnérables d’avoir une alimentation nutritive dans les zones d’intervention de Concern et comprendre si les femmes enceintes et allaitantes, et les enfants de moins de 2 ans peuvent répondre à leurs besoins énergétiques et nutritifs en mangeant des aliments disponibles localement, et si oui, comment.
Les objectifs spécifiques de cette étude CotD sont :
L’étude devra être complétée avant le 31 juillet 2024.
Merci d’envoyer votre candidature à leo.vuillermoz@concern.net d’ici au lundi 18 mars 2024 en mentionnant le titre du projet : “Etude sur le Cout de l’Alimentation_Votre nom” dans l’objet de l’email. Toute candidature tardive ne sera pas prise en compte.
Le dossier de candidature doit comprendre et sera notée sur la base de l’ensemble des éléments suivants :
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